Sonntag, 22. Juli 2012

“LES FOURBERIES DE SCAPIN” (1671) de Molière.


La trame n’est pas compliquée. Deux pères ont élu des femmes pour leurs fils respectifs. Cependant ils désobéissent la volonté paternelle et ils marient celles qu’ils aiment.

La sagesse du picaro Scapin, le domestique,  parvient que les deux pères acceptent le mariage d’amour des deux jeunes hommes.

A la fin, on découvrira que le Hasard a voulu que les femmes choisies par les enfants soient les mêmes femmes que les pères avaient choisies pour l’intérêt.

L’œuvre de Molière est une pièce de théâtre amusante et agréable qui montre l’ingéniosité des domestiques, la sévérité des pères, l’idéalisme et romanticisme des fils et l’importance du Hasard dans nos vies. Mais si le théâtre de Molière est superficiel en apparence, pour quoi on dit que Molière est éternel ? Pour quoi les gens de toute sorte lisent toujours Molière?

Parce que les thèmes qu’il traite préoccupent toujours à la société. Par exemple celui-ci du mariage. C’est une question très actuelle et pas seulement en Inde.

En Europe et aux Etats-Unis, les parents envoient leurs enfants à certaines écoles, clubs et fêtes afin qu’ils trouvent les gens du même entourage social. Les agences du mariage sont de plus en plus nombreuses et les questions qu’ils demandent à leurs clients sont très similaires à celles que toutes les pères demandent normalement : « Qu’est-ce que vous faîtes ? », « Quelle est votre religion ? », « Combien d’argent vous gagnez ? »,  « Quelles sont vos loisirs ? »

Est-ce que le mariage d’intérêt est une question de l’économie capitaliste ?

Pas du tout.

Brecht, l’écrivain communiste allemand, avertit dans son œuvre « Maître Puntila et son valet Matti » contre le mariage fondé seulement sur l’amour romantique.

Selon Brecht, il faut que ceux qui veulent se marier, appartiennent au même group économique s’ils veulent être heureux. Le mariage est une société d’travail. Il faut que les membres aient la même éducation et la même quantité d’argent afin qu’il existe d’harmonie.

Molière trait aussi le problème éternel : Mariage d’intérêt ou mariage d’amour ?

Est-ce que il y a une solution ? Laquelle ?

L’ingénieux auteur français ne doute pas avec sa réponse : Mariage d’amour, bien sûr ! Mais que bonne chose si celui coïncide avec le mariage d’intérêt que les parents désirent !

Mais, comme Molière écrit, cette coïncidence ne dépend ni de la volonté ni de la raison. Elle provient seulement du Hasard. « Le Hasard a fait ce que la prudence des pères avait délibéré »

Qui a dit que les dieux n’existent pas ?
Jusqu’à la semaine prochaine !


Isabel Viñado Gascón









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