LE BOURGEOIS GENTILHOMME, (1670) de MOLIÈRE

Molière est toujours génial parce qu’il sait exprimer les sujets les plus sérieux de la manière la plus amusante.

Dans cette ouvre, l’auteur français s’occupe de la bourgeoise riche, inculte et sans manières, qui travaille dans le secteur du commerce et qui rêve d’appartenir au groupe des nobles.

Au même temps, il montre la situation d’une noblesse appauvrie qui ne travaille pas et qui doit emprunter de l’argent car ses revenus  ne sont pas nombreux et d’ailleurs elle gaspille plus qu’il gagne.

Les nobles apparaissent avec leurs plus grands défauts. Ils sont oiseux, prétentieux, versés, bien sûr, dans les bonnes manières et le savoir être mais sans un sou dans la poche.

Les efforts du Monsieur Jourdain pour appartenir à tel groupe social ne réussiront pas. A la fin chaque brebis avec sa paire. A la fin, l’homme noble se marie avec la femme noble et l’homme bourgeois avec la femme bourgeoise. Les classes sociales restent séparées car les amoureux trouvent les personnes adéquates dans son propre groupe.

Les points communs des deux groupes sont les femmes.  Elles veillent à ce que le patrimoine ne soit pas dilapidé à cause des prétentions absurdes des hommes. Les rêves de grandeur du bourgeois sont critiqués par son épouse, laquelle lui conseille de ne pas gaspiller leurs revenus dans connaissances inutiles à son âge. A son avis, son mari doit accepter d’être celui qu’il est.

Madame Jourdain est aussi la personne qui aide sa fille à se marier avec l’homme qu’elle aime et qui est un autre diffèrent duquel son père l’a disposé afin de pouvoir appartenir à la classe social qu’il admire autant. Mais la résistance aux objectifs féminins est impossible. Monsieur Jourdain doit capituler.

Pour sa part, la noble Dorimène marie le noble Dorante pour qu’il ne gaspille pas la petite fortune qui lui reste.

Avec cette œuvre, Molière montre qu’il n’importe pas que l’homme soit celui qui apporte les revenus dans le mariage car c’est la femme qui les gère et qui construit un patrimoine. L’importance de la femme est constante dans la production littéraire de l’auteur français. A son avis, une femme intelligente ne fera jamais une mauvaise élection. Molière est convaincu  que la plupart de ses actions naissent pas autant du sentiment mais surtout du nécessaire mis en scène dont elle a besoin pour la réussite de ses objectives. Elles sont plus rationnelles, sages et économiques que les hommes, car les hommes sont d’habitude aveugles par leurs caprices et rêves vains. En revanche, la femme sait toujours ce qu’elle veut et utilise toutes leurs arguties pour réussir.

Il faut revendiquer et appuyer le respect à la femme et à sa capacité. On doit accepter que ses idées peuvent être parfois fausses et parfois pertinentes mais elles sont toujours dignes d’être écoutées et pondérées parce qu’elles se trouvent au même niveau que les idées des hommes.

Molière a bien su que si les rêves des grands hommes lèvent des empires, celui des grandes femmes construisent des sociétés.

Jusqu’à la semaine prochaine !

Isabel Viñado Gascón